2.6M€ peuvent changer le cours de l’Histoire
Le football français est en crise. Les droits TV sont une épée de Damoclès suspendue au-dessus des clubs, qui vivent au rythme des négociations, des faillites de diffuseurs et des promesses non tenues. Récemment, Benoît Trémoulinas l’a rappelé : les clubs sont dans une situation si précaire que même 1 ou 2 millions d’euros peuvent faire la différence.
Et si 2,6 millions d’euros venaient directement des supporters ?
Les clubs aux abois, les supporters à la rescousse
Aujourd’hui, le modèle économique de clubs français est essentiellement axé sur les diffuseurs, au point qu’un simple retard de paiement crée un séisme économique. Pendant ce temps, les supporters subissent les errances de dirigeants incapables d’anticiper et de construire un modèle économique viable.
Pourquoi ne pas reprendre le pouvoir ? Pourquoi ne pas prouver que 30 000 supporters unis peuvent peser autant, voire plus, qu’un business plan sorti des bureaux de la LFP ? C’est moins que le nombre de spectateurs présents lors du fameux Bordeaux – Rodez !
2,6 millions d’euros : une somme qui change tout
30 000 socios cotisant 87€ pour accéder au capital de leur club, c’est 2,6 millions d’euros injectés directement dans le club, pour accompagner un repreneur le moment venu. Ce n’est pas une utopie, c’est une réalité tangible, à condition d’organiser cette force et de lui donner un véritable poids.
Les Socios : Une alternative crédible, pas un rêve de supporter
On nous fait croire que seuls les investisseurs et les diffuseurs dictent les règles. C’est faux. L’argent des supporters est réel, constant, et surtout désintéressé. Contrairement aux investisseurs qui cherchent un retour financier, les socios veulent avant tout la pérennité et la réussite de leur club.
Si 30 000 personnes sont capables de réunir 2,6 millions d’euro, comment peut-on encore dire que les supporters n’ont pas leur mot à dire ?
Le football français doit sortir de cette logique d’assistanat télévisuel. Plutôt que de supplier des plateformes étrangères pour quelques millions d’euros incertains, il est temps d’investir dans un modèle où les vrais passionnés deviennent les garants de la stabilité de leur club.
Un choix simple : subir ou agir
Face à la crise actuelle, deux solutions existent :
- Continuer à regarder les clubs se débattre, attendant désespérément un sauveur providentiel.
- Structurer un mouvement de socios, s’organiser et injecter une force économique indépendante au service du club.
2,6 millions d’euros ne sauveront pas à eux seuls le football français. Mais ils peuvent stabiliser un club, montrer qu’un autre modèle est possible, et surtout rendre le pouvoir aux supporters.
La question n’est plus » est-ce que c’est possible ? « , mais » quand est-ce qu’on commence ? « .